Petit paradis pour les expatriés, Kampot est
légèrement hors du circuit touristique Cambodgien. Scott, un voyageur
australien aguerri, qui terminait un périple de trois ans autour du monde
lorsque nous l’avons rencontré en Birmanie, nous avait décrit cette ville comme
sa préférée de toute l’Asie du sud-est ; il y était resté un mois et demi.
Kampot est reconnue pour deux choses : son poivre et son estuaire. En fait, elle est également reconnue pour ses
durians, mais ces fruits malodorants, qui ont leur propre monument au centre de
la petite ville, n’ont pas figuré dans notre séjour là-bas. Nous y avons trouvé
quelque chose d’autre ; une bonne vielle expérience de chalet québécois en
plein Cambodge. Vieux fauteuils dans lesquels on s’écrase pour lire, kayaks cheaps en attente au bout du quai, feu de
camp au pied de la galerie et montagnes verdoyantes à perte de vue. Même les
vents frais, causés par un microclimat local, nous forcent à nous emmitoufler
dans nos coton-ouatés en matinée et en fin de soirée. Les français qui tiennent
le Greenhouse, le gîte où nous
logeons, se moquent de notre obstination à profiter de la terrasse en tentant
d’imiter notre accent. « On rrrreconné bien les Québéquoués, les habitants
du grrrrand norrrrd ! »
De loin le produit le plus drôle qu'on a vu lors du voyage
Dates de visite: 26 au 30 décembre 2013
Je ne sais pas pour l'état de grâce, mais on ressent bien le calme et le bien-être sur vos photos! XX
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