Monday 14 April 2014

Kampot: La cabane au Cambodge

Petit paradis pour les expatriés, Kampot est légèrement hors du circuit touristique Cambodgien. Scott, un voyageur australien aguerri, qui terminait un périple de trois ans autour du monde lorsque nous l’avons rencontré en Birmanie, nous avait décrit cette ville comme sa préférée de toute l’Asie du sud-est ; il y était resté un mois et demi. Kampot est reconnue pour deux choses : son poivre et son estuaire.  En fait, elle est également reconnue pour ses durians, mais ces fruits malodorants, qui ont leur propre monument au centre de la petite ville, n’ont pas figuré dans notre séjour là-bas. Nous y avons trouvé quelque chose d’autre ; une bonne vielle expérience de chalet québécois en plein Cambodge. Vieux fauteuils dans lesquels on s’écrase pour lire, kayaks cheaps en attente au bout du quai, feu de camp au pied de la galerie et montagnes verdoyantes à perte de vue. Même les vents frais, causés par un microclimat local, nous forcent à nous emmitoufler dans nos coton-ouatés en matinée et en fin de soirée. Les français qui tiennent le Greenhouse, le gîte où nous logeons, se moquent de notre obstination à profiter de la terrasse en tentant d’imiter notre accent. « On rrrreconné bien les Québéquoués, les habitants du grrrrand norrrrd ! »

Encore une fois, on a l’impression de vivre des vacances à même nos vacances. Mais il faut se rendre à l’évidence ; c’est devenu notre mode de vie quotidien. Scott nous avait également dit qu’au bout de trois mois de voyage, on ressentirait un second souffle, une aisance à s’adapter aux nouvelles situations, à réellement apprécier chaque détour, à se déposer tout en étant en mouvement. À Kampot, nous avons atteint cet état de grâce du voyageur.













 De loin le produit le plus drôle qu'on a vu lors du voyage





Dates de visite: 26 au 30 décembre 2013

1 comment:

  1. Je ne sais pas pour l'état de grâce, mais on ressent bien le calme et le bien-être sur vos photos! XX

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